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Les maladies mitochondriales

Les maladies mitochondriales, maladies rares,maladies génétiques,

L'avènement de l'hôpital éco-citoyen : 3 CHRU à l'honneur

Publié le 13 Mai 2009 par serge dans maladies mitochondriales

Les awards hospitaliers du développement durable et les résultats du 2ème Baromètre du développement durable ont été rendus publics à l'occasion de la journée « Grenelle de l'Environnement et l'Hôpital », le 28 avril 2009. Sur le podium, 3 CHRU : l'Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, le CHU de Montpellier, le CHR Félix Guyon de la Réunion récompensés pour leur initiative en matière d'achats durables, de transports et de management. Une manifestation signée PG promotion en partenariat avec la FHF et la FEHAP...

Les awards du développement durable

L'Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (APHM) a reçu deux awards, l'un pour sa démarche globale en faveur du développement durable l'autre pour ses achats écoresponsables. En effet, l'AP-HM retient les critères éco responsables dans ses appels d'offres. En partenariat avec la Chambre de Commerce et d'Industrie, l'AP-HM évaluera sa politique d'achats responsables. Le jury a apprécié la volonté de l'établissement d'intégrer le respect de l'environnement à la culture des hospitaliers. Les thèmes prioritaires étant la gestion des déchets, de l'eau, de l'énergie, la politique d'achats responsables. L'accent est mis sur la récupération, la limitation de consommation de papier, de cartonnage...


Le CHU de Montpellier a été distingué pour les différentes mesures prises afin de diminuer l'impact environnemental des transports : mise en place d'un plan de déplacement d'entreprise, achats de véhicules et scooters électriques, parc à vélos, négociation avec l'organisme de transports en commun, plan de circulation et de stationnement, incitation au covoiturage (parkings dédiés, site internet ...). Le CHU est aussi très innovant en matière
de déchets et de communication. Il a notamment publié un guide de l'éco-patient et un manuel de l'éco-hospitalier

Avec l'agence régionale de l'énergie de la Réunion, le CHR Felix Guyon a défini une stratégie énergétique 2008-2025 et a arrêté un plan d'actions à court, moyen et long terme dans le cadre d'une politique de maitrise des énergies et de développement des énergies renouvelables. Le développement durable est une dimension à part entière de la stratégie de ce CHR. Cette démarche globale en faveur des économies d'énergie, a été plebicitée par le jury.



Autres prix attribués
Construction- rénovation : Hôpital Ambroise Paré Marseille (Bouches du Rhône) - FEHAP
Eau et Energie : Hôpital Local Prades (Pyrénées orientales)
Déchets : CH Dôle (Jura)
Mention spéciale à l'hôpital St Joseph de Marseille pour la rubrique
communication/formation

Awards par statut
CH Hospices Civils Colmar (Haut‐rhin)
CHS St Gemmes sur Loire (Maine et Loire)
HL Ernée (Mayenne)
PSPH Ambroise Paré – Marseille (Bouches du Rhône)

Les CHU de Brest et Nantes ont été nominés dans les différentes catégories.

Les enseignements du 2ème Baromètre du développement durable
L'édition 2009 du baromètre du développement durable en établissement de santé témoigne de l'engagement des établissements en faveur du respect et de la protection de l'environnement. Mais l'implication éco-citoyenne trouve ses limites dans les contraintes budgétaires et réglementaires qui entament leurs marges de manoeuvre.

Cette étude, menée en partenariat avec de l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique et l'association de ses étudiants, a été envoyée en décembre 2008 aux 1700 les directeurs d'hôpitaux publics et privés non lucratifs (près de 1700 établissements). 10% ont répondu et parmi eux 16 CHU soit la moitié des hôpitaux universitaires. Ce retour a permis d'apprécier la sensibilité au développement durable des établissements de santé.
Premier constat : le nombre d'hôpitaux ayant intégré des programmes stratégiques d'actions de développement durable a presque triplé entre 2008 et 2009 passant de 10% à 27% !
Ces programmes concernent aussi bien la sensibilisation du patient ou de l'hospitalier à l'enjeu écologique que les politiques d'achat

Politiques d'achats
37% des établissements hospitaliers tiennent compte des principes de responsabilité sociale et environnementale lors du choix des fournisseurs.
59% d'entre eux ont introduit des critères liés au développement durable dans les cahiers des charges rédigés à l'occasion des appels d'offres ; ces critères concernent par ordre de classement les opérations de construction et de rénovation immobilières (46%), les fournitures hôtelières (29%), les prestations de services (25%), les fournitures de bureau (24%), l'alimentation (22%) et enfin, les équipements biomédicaux (14%).

Priorité également à la réduction d'eau et d'énergie. 54% des établissements déclarent avoir mis en oeuvre des actions visant à réduire la consommation d'énergie en privilégiant les solutions innovantes : cogénération, solaire, bois, propane et géothermie. Le recours au gaz naturel apparaît toutefois comme la solution privilégiée des établissements (46%).
La moitié des répondants réduit sa consommation en eau en investissant notamment daNS l'achat d'économiseurs d'eau (38%), et sensibilisant les personnels aux gestes d'économie d'eau (25%).

De nombreux établissements ont programmé d'ambitieux programme de construction et de rénovation qui respectent la démarche Haute Qualité Environnementale (HQE) . Et plus de la moitié des maîtres d'ouvrage (54%) imposent un tri sélectif des déchets de chantier dans les cahiers des charges, selon les critères “chantiers propres“.

Le tri sélectif des déchets
44% des établissements répondants produisent moins de 500 tonnes de déchets par an. 18% en produisent entre 500 et 1000 tonnes et quasiment tous organisent un tri sélectif des déchets recyclables. La moitié d'entre eux organisent au moins 8 filières de tri, 36% de 5 à 7 filières et seulement 14% d'entre eux qui organisent moins de 5 filières.
Cependant, les établissements ne se conforment pas encore à toutes les obligations en matière de tri des déchets. La filière réglementaire relative aux piles usagées est la mieux respectée avec 90% des établissements déclarant l'organiser.
Au contraire, les établissements sont moins nombreux à respecter l'obligation d'éliminer par une filière adéquate :
- les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) (72%), peut être en raison du moindre recul de la législation (décret de 2005) ;
- les consommables informatiques (85%) ;
- les huiles alimentaires usagées (76%).
Pour les filières de tri non obligatoires, la participation des établissements est variable mais en nette progression par rapport à 2008 : 80% des établissements déclarent trier le papier et le carton (58% en 2008), 69% les déchets végétaux, 56% le verre et 34% le plastique.

Traitement des effluents : des progrès à faire Le traitement des effluents n'est pas encore généralisé : 40% des établissements déclarent traiter leurs effluents liquides et seulement 13% les gazeux. Le coût de ce type d'installation justifie probablement leur faible nombre.

Les déchets d'activité de soins à risque infectieux (DASRI) Seulement 6% des établissements de santé assurent eux-mêmes le prétraitement de leurs DASRI. Une très large majorité des établissements de santé (85%) les confie à des entreprises privées.

Transports : 24% des établissements de santé encouragent de manière institutionnelle leur personnel à avoir recours aux transports en commun et 32% au covoiturage. De même, l'achat de véhicules éco-responsables reste minoritaire (27%).
En 2009, le plan de déplacement d'entreprise (PDE) a séduit 17% des établissements (contre seulement 11% en 2008), parmi lesquels, 56% déclarent encourager l'utilisation des transports en commun et 59% le covoiturage


Les Partenaires de la journée «Grenelle de l'Environnement et l'Hôpital : Quels enjeux ? Quelle mise en oeuvre ?»
Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports
Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire (MEEDAT)
ADEME : Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie
FHF : Fédération Hospitalière de France
FEHAP : Fédération des Etablissements Hospitaliers et d'Aide à la Personne
EHESP et EHESP + : L'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (L'EHESP) et l'association des étudiants de l'école,
l'EHESP+.
INITIAL BtB : société spécialisée dans la location-entretien d'équipements textiles et d'hygiène sanitaire,


source:
Pour plus d'informations, contacter :
Marie-Georges Fayn
Conseil en communication Santé Social
Domaine de Bellevue
36290 Saint-Michel-Brenne
Tél : 02.54.38.06.59
Fax : 02.54.38.19.82


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Le CHU expérimente une nouvelle forme de management

Publié le 12 Mai 2009 par serge dans maladies mitochondriales

Le 17 février dernier, Robert Reichert, directeur général du CHU, et Khaled Bouabdallah, président de l'Université Jean Monnet, ont signé une convention de partenariat qui constitue une première en France. En effet, cette convention va permettre d'expérimenter au CHU de Saint-Etienne un nouveau modèle de management, sous la conduite du Centre de Recherche et de Compétences en Logistique Hospitalière (CERCLH), dirigé par Eric Marcon.

Le CERCLH et le LASPI - Laboratoire d'Analyse des Signaux et Processus Industriels - ont mis en place en mars 2008, sous le patronage de l'Institut Lean France, une journée d'information sur l'intérêt de la mise en place des démarches d'amélioration continue basées sur le concept de LEAN Management pour les établissements hospitaliers. Cette forme de management repose sur la recherche de la performance par l'amélioration continue et l'élimination des gaspillages.

Suite à cette journée, le CERCLH a sollicité le CHU de Saint Etienne pour expérimenter cette approche en vue de prouver que l'ensemble des concepts développés par Toyota, pour répondre aux pénuries de toutes sortes qui menaçaient l'économie japonaise, sont les leviers d'un management par la performance. Même si la démarche LEAN Management est originalement développée et appliquée au domaine industriel, elle a déjà fait l'objet de multiples applications par le National Health Service (NHS) en Angleterre dans des établissements hospitaliers. L'objectif est donc de conduire une première expérimentation en France, grandeur nature.

Améliorer le fonctionnement et la situation financière du CHU
Le plan de retour à l'équilibre du CHU de Saint-Etienne porte principalement sur l'amélioration de l'efficience de son fonctionnement. Sur ce volet, l'équipe du CERCLH apportera son expertise. Elle sera intégrée aux équipes hospitalières du CHU. Acteurs de terrain, trois ingénieurs en organisation, issus du CERCLH, seront positionnés au sein de centres de gestion, lesquels regroupent les pôles médicaux et médico-techniques du CHU.

Le CHU attend de l'équipe du CERCLH la conduite de chantiers d'amélioration, à partir de projets identifiés dans le plan de retour à l'équilibre. L'application du LEAN Management consistera à s'appuyer (LEAN signifie « s'appuyer » en anglais) sur les compétences de l'ensemble des personnels. Cette méthode originale et novatrice révolutionne les standards du management au profit d'une gestion par les « hommes » au plus proche du terrain. Le positionnement de ces trois ingénieurs, à la tête d'un centre de gestion, aux côtés d'un directeur et de responsables de pôle, en font des acteurs majeurs dans l'organisation du plan de retour à l'équilibre. Ces trois postes sont financés par l'Agence Régionale de l'Hospitalisation Rhône-Alpes pour une durée de trois années. A l'issue de cette d'expérimentation, la méthodologie et les outils du « LEAN HEALTHCARE » développés par le CERCLH pourraient être appliqués aux hôpitaux publics et privés français.

Pour plus d'informations, contacter :
Isabelle Zedda
Responsable de la Communication
Direction générale - CHU Saint-Etienne
42055 Saint-Etienne Cedex 2
Tél : 04 77 12 70 13
Fax : 04 77 42 70 48
email :
direction.generale.ag@chu-st-etienne.fr

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Bordeaux initie les enfants asthmatiques

Publié le 11 Mai 2009 par serge dans maladies mitochondriales

A l'occasion de la journée mondiale de l'asthme, l'équipe pluridisciplinaire de l'école du souffle, de l'hôpital des Enfants du groupe hospitalier Pellegrin du CHU de Bordeaux, apprend aux jeunes patients à gérer leur asthme par le jeu. Prévention, détection des premiers signes d'une crise d'asthme... Rendez-vous dans le hall d'entrée de l'hôpital des Enfants, mardi 5 mai de 10 à 17 heures.

L'asthme est la maladie chronique la plus fréquente chez l'enfant. Elle peut s'accompagner de crises de détresse respiratoire aiguës graves.

L'école du souffle de l'hôpital des Enfants du CHU de Bordeaux a été créée en 1998 par le service de pédiatrie médicale, unité de pneumologie pédiatrique dans le but d'améliorer la prise en charge des enfants atteints de cette maladie. Son action repose sur l'éducation thérapeutique, selon les recommandations nationales. Elle vise à améliorer la prise en charge globale de l'asthme et à diminuer le recours aux structures de soins d'urgence, car elle améliore la connaissance de la maladie par l'enfant et de sa famille, leur permet de mieux prévenir et d'identifier le début des crises, et facilite une bonne adhésion aux traitements prescrits.

Près de 300 enfants ont bénéficié de sessions d'éducation thérapeutique grâce à une équipe pluridisciplinaire comportant des pédiatres spécialisés en pathologie respiratoire de l'enfant, une kinésithérapeute, trois puéricultrices spécialisées en allergologie et/ou en pneumologie pédiatrique, un instituteur et une psychologue. Plusieurs membres de l'équipe ont reçu une formation spécifique pour l'éducation thérapeutique.

Les sessions se déroulent habituellement deux mercredis par mois, au travers d'ateliers animés par les membres de l'équipe (jeux du souffle, maison de poupée, ronde des décisions, cartes magnétiques, manipulation de dispositifs inhalés et explications théoriques des mécanismes de la maladie, des cibles thérapeutiques et du plan d'action en cas de crise). Les enfants sont regroupés par tranche d'âge et l'éducation des parents se fait en parallèle à celle des enfants afin que ces derniers soient de véritables acteurs de la session.


Pour plus d'informations, contacter :
Frédérique Albertoni
Directrice de la communication
CHU de Bordeaux - 12 rue Dubernat
33404 Talence Cedex
Tél : 05 56 79 53 42
Fax : 05 56 79 48 85
email :
frederique.albertoni@chu-bordeaux.fr

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L'école de l'Atopie : apprendre à gérer ses allergies

Publié le 10 Mai 2009 par serge dans maladies mitochondriales

Tous les mercredis après-midi, le service de Médecine Interne, Allergologie et Immunologie clinique du CHU de Nancy organise l'école de l'Atopie. Cette réunion consacrée à l'éducation du patient allergique est animée par les médecins du service (Docteurs Morisset, Cordebar et Dumond) les infirmières, la conseillère en environnement, la diététicienne et la psychologue. « L'école de l'Atopie repose sur le principe de l'écoute, explique le Dr Vanina Cordebar. Nous partons toujours des questionnements et des témoignages des participants afin de faire passer nos messages. »

Qu'est ce que l'atopie ?
L'atopie est une prédisposition héréditaire à produire de manière excessive des immunoglobulines de type E au contact d'allergènes naturels et de développer des manifestations d'hypersensibilité immédiate : rhinite, asthme, allergie alimentaire, urticaire aigue, oedème. Les patients ou les parents des enfants allergiques s'informent sur les moyens de maîtriser au mieux le risque allergique de leur enfant et adolescent. « Plus de personnes dans l'entourage seront au fait des mesures de prévention et des types de réactions allergiques, plus les risques seront atténués » souligne le Dr Cordebar.

Vivant des situations personnelles différentes mais partageant des préoccupations communes, les patients et proches sont acteurs de leur santé. L'équipe hospitalière prodigue des conseils personnalisés pratiques et comportementaux. Pour l'allergie aux acariens, la conseillère en environnement Monique Guillaso les détaille : « il existe sur le marché des housses anti-acariens efficaces pour les matelas mais il faut avant tout et très régulièrement, changer de draps, laver ses oreillers et favoriser les aspirateurs équipés d'un filtre HEPA empêchant les acariens présents dans la poussière d'être remis en suspension dans l'air. Éviter les systèmes à vapeur pour le nettoyage car la multiplication des acariens est favorisée avec l'humidité. Sans oublier le sacro-saint conseil : aérer son lieu d'habitation au moins 15 minutes par jour. »

« En matière d'allergie alimentaire l'éviction de l'aliment en cause est essentielle », affirme Patricia Sergeant, diététicienne. « Le patient doit apprendre à lire de façon systématique la composition en ingrédients de tous les produits industriels. Le plus difficile est la gestion du risque d'allergie alimentaire à la cantine ou au restaurant. » Et pour une personne très allergique aux arachides, un conseil qui peut paraître surprenant : « ne pas embrasser quelqu'un qui vient de manger des cacahuètes par exemple. »

Si l'erreur involontaire survient malgré tout, il faut savoir reconnaître les symptômes d'une crise allergique et savoir gérer l'urgence. Les démonstrations proposées par l'équipe permettent aux participants de se familiariser avec la chambre d'inhalation et la trousse d'urgence, notamment le stylo auto-injecteur d'adrénaline : l'ANAPEN. « L'école de l'Atopie est ouverte à toute personne présentant cette pathologie, précise le Dr Cordebar, qu'elle soit suivie au CHU de Nancy ou ailleurs. »

Parce que l'éducation thérapeutique doit s'adapter à tous les publics, l'équipe de l'école de l'Atopie met également en place des moyens pédagogiques comme la maison de poupée « allergènes » pour montrer les « pièges » à éviter. Un laboratoire culinaire est en projet pour améliorer la qualité et la diversité de l'alimentation du patient allergique. Pendant la séance, les enfants en bas âge peuvent être pris en charge par les bénévoles de l'association « Les Dames en Rose » qui leur proposent de quoi les divertir : jeux, coloriage, etc.

Contact
Ecole de l'Atopie
Service Médecine Interne, Allergologie et Immunologie clinique du CHU de Nancy, hôpital Central
03 83 85 28 78

Pour plus d'informations, contacter :
Laurence VERGER
Responsable de la Communication
CHU Nancy - 29, av du Mal de Lattre de Tassigny
54035 Nancy cedex
Tél : 03 83 85 14 78
Fax : 03 83 85 11 88
email :
l.verger@chu-nancy.fr

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Innovation dans le traitement des pancréatites aiguës graves

Publié le 9 Mai 2009 par serge dans maladies mitochondriales

La prestigieuse Revue Annals of Surgery du mois de décembre 2008 rapporte l'expérience de l'équipe du Pr Escourrou menée en collaboration avec les réanimateurs et le service du Pr Fourtanier pour traiter les pancréatites aiguës nécrotiques infectées - la forme la plus grave des pancréatites aiguës.

L'intervention réalisée à Rangueil par voie endoscopique consiste à effectuer une ouverture à travers la paroi gastrique ou duodénale pour accéder directement à la collection nécrotique avec le minimum d'invasivité. Une fois l'ouverture réalisée, la nécrose est mobilisée et retirée de l'arrière cavité des épiploons de façon méthodique et complète,ce qui nécessite une durée généralement de 3 à 4 heures. Un drain de gros calibre est ensuite mis en place pour réaliser des lavages afin d'éliminer tous les minuscules débris nécrotiques dans les 48 premières heures.

Cette intervention a permis dans tous les cas d'obtenir le contrôle du processus infectieux et la guérison des malades. Dans le même temps, il est réalisé un bilan des lésions biliaires et pancréatiques. En effet, une fois sur trois il existe une sténose du cholédoque conséquence de la nécrose qui nécessite la mise en place d'un stent.

Lorsque la pancréatite est d'étiologie lithiasique, cette dernière fait également l'objet dans le même temps d'une sphinctérotomie et de l'extraction du ou des calculs.
Toujours dans la même séance, il est réalisé un bilan des lésions pancréatiques. Une fois sur deux, il existe une fistule communiquant avec la cavité nécrotique, qui là encore nécessite la mise en place d'un stent pour interrompre le processus.
Le traitement de ces lésions associées très fréquentes, souvent ignorées en chirurgie classique, et la voie directe peu délabrante pour mobiliser la nécrose sous contrôle de la vue permettent d'expliquer les excellents résultats obtenus par cette nouvelle approche.

Cette voie inaugure un nouveau type de chirurgie désignée par les anglo-saxons sous l'abréviation NOTES : Natural Orificial Trans Endoscopic Surgery et traduit en français par CETON : Chirurgie Endoscopique Transluminale par un Orifice Naturel.
Le Pr. Escourrou a été sollicité à plusieurs reprises pour présenter cette nouvelle intervention, notamment au congrès américain de gastro-entérologie, à l'Académie de chirurgie à Paris, au 2ème congrès international sur les NOTES à Barcelone en novembre 2008 et aux journées francophones d'Hépato-gastroentérologie à Paris.

Pancréatites aigües, prévalence des infections et traitement actuel
L'infection survient dans 35 à 50 % des pancréatites aiguës nécrotiques généralement par translocation des germes du tube digestif au cours de la deuxième semaine, puis de la troisième. Le décès survient soit du fait de l'état infectieux, soit de la survenue de défaillances multiviscérales, même en présence d'une antibiothérapie adaptée. Le traitement actuel est la nécrosectomie avec respect de la glande pancréatique. Elle se fait soit par laparotomie, soit par coelioscopie, parfois aidées de drainages percutanés. La mortalité est très élevée de l'ordre de 30 à 50 % dans toutes les séries de la littérature.

Le service de gastroentérologie de Rangueil au CHU de Toulouse, dirigé par le Pr Pr. Jean Escourrou est un Centre de référence dans la prise en charge des nombreuses et graves pathologies du pancréas. Le service se définit également comme le lieu d'expression du haut niveau d'expertise de ses équipes.

Pour plus d'informations, contacter :
Marie-Claude Sudre
Déléguée à la Communication
CHU de Toulouse - 2 rue Viguerie
31052 Toulouse Cedex
Tél : 05.61.77.83.49
Fax : 05.61.77.85.21
email :
sudre.mc@chu-toulouse.fr

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Hépatite C : un nouveau traitement plus court et plus efficace

Publié le 8 Mai 2009 par serge dans maladies mitochondriales

Le New England Journal of Medicine a publié le 30 avril 2009 les résultats d'une étude multicentrique européenne coordonnée par le Professeur Jean-Michel Pawlotsky, de l'hôpital Henri Mondor de Créteil, Université Paris 12-Val-de-Marne, rapportant les résultats très encourageants d'un nouveau traitement de l'hépatite C.

L'étude rapportée par le Docteur Christophe Hézode et le Professeur Jean-Michel Pawlotsky porte sur l'intérêt de l'utilisation d'un inhibiteur spécifique de la production du virus de l'hépatite C, le telaprevir, développé par des laboratoires (américains et belges), en association au traitement actuel de l'hépatite chronique C fondé sur l'association d'interféron alpha et de ribavirine.

Aujourd'hui, le traitement de l'hépatite C permet la guérison d'environ la moitié des malades traités. Dans l'étude coordonnée par l'équipe du Professeur Pawlotsky, l'utilisation d'une triple combinaison d'interféron alpha, de ribavirine et de telaprevir a permis d'améliorer les résultats du traitement de 20% environ chez des malades infectés par un virus de l'hépatite C de génotype 1, le type de virus de loin le plus fréquent dans le monde. Ainsi, un taux de guérison de presque 70% a été obtenu pour la première fois, pour une durée de traitement de seulement 6 mois au lieu de 12 mois avec le traitement actuel. Des effets secondaires ont été observés, à type d'éruption cutanée, de prurit et d'anémie, le plus souvent modérés.

Les résultats de cette étude sont très encourageants. L'association d'interféron alpha, de ribavirine et de telaprevir est actuellement testée dans une étude multicentrique internationale de phase III qui, si elle confirme les résultats de l'étude coordonnée par l'équipe du Professeur Jean-Michel Pawlotsky, devrait permettre une mise sur le marché de ce nouveau traitement d'ici environ deux ans.

L'hépatite chronique C touche 170 millions de personnes dans le monde, environ 400 000 en France. Elle expose les malades infectés au développement de complications : cirrhose dans environ 20% des cas ; cancer primitif du foie, qui survient à une fréquence de 4 à 5% par an chez les malades ayant une cirrhose. L'hépatite chronique C est devenue la première cause de cancer du foie et représente la première indication de transplantation du foie dans les pays industrialisés. Le succès thérapeutique se caractérise par une élimination définitive du virus et un arrêt de la progression de la maladie vers ses complications.

Information
Professeur Jean-Michel Pawlotsky
Service de Bactériologie-Virologie-Hygiène
Hôpital Henri Mondor - 94010 Créteil Cedex
tel : 01 49 81 28 27 - cell : 06 73 16 62 16
e-mail : jean-michel.pawlotsky@hmn.aphp.fr

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Grippe mexicaine, le CHU prend toutes les mesures nécessaires

Publié le 7 Mai 2009 par serge dans maladies mitochondriales

Le CHU de Nîmes a réactivé préventivement le dispositif « Pandémie grippale » de son « Plan Blanc » pour faire face aux éventuels cas de grippe mexicaine.

A cet effet, la PROCEDURE en cas de suspicion d'une infection par le virus de la grippe mexicaine a été mise en vigueur :

1. Tout patient se présentant au service d'accueil des urgences pour lequel l'iinfirmière d'accueil suspecte un risque d'infection par la grippe mexicaine est doté d'un masque chirurgical et placé en chambre d'isolement.
Le personnel en contact avec le patient se protège par le port d'un masque filtrant et d'une tenue de protection : charlotte, gants, surblouse à usage unique.

2. L'infirmière d'accueil informe immédiatement le médecin régulateur des urgences qui détermine s'il s'agit d'un cas possible ou d'un cas exclu.

3. S'il s'agit d'un cas possible de grippe mexicaine, le médecin effectue un prélèvement naso-pharyngé grâce au kit de prélèvement prévu à cet effet. Le patient est hospitalisé dans une chambre d'isolement du Service des Maladies Infectieuses et Tropicales (SMIT) du CHU.

4. Le prélèvement est adressé par transporteur au laboratoire de virologie agréé chargé de l'analyser.

Parallèlement, une CELLULE DE CRISE a été mise en place. Elle rassemble les médecins urgentistes, les médecins du SMIT et la Direction Générale du CHU et est organisée pour faire face à toute évolution de la situation.

source:

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Le design médical : quand l'art rencontre la pratique médicale !

Publié le 4 Mai 2009 par serge dans maladies mitochondriales

Roxane Andres est une artiste designer indépendante depuis 2005. Après des études d'arts appliqués et de design, elle s'est rapidement intéressée au monde médical et sa route a croisé celles du pôle des Technologies médicales et de la Cité du Design de Saint-Etienne, avant d'entrer en contact avec l'unité de Médecine Physique et de Réadaptation (MPR) pédiatrique du CHU de Saint-Etienne il y a deux ans.

D'emblée, il lui a semblé important de se préoccuper de notions telles que la blessure, la maladie ou le handicap autrement que par la seule prise en charge médicale, et notamment chez les enfants. De ses rencontres avec l'équipe médicale et soignante de MPR pédiatrique au CHU de Saint-Etienne et les enfants hospitalisés dans le service est né le projet de « set de reconstruction ». Son projet de recherche particulièrement original a retenu l'attention de la Fondation de France qui lui a délivré une bourse en mai 2008. Le projet comprend cinq à six objets de reconstruction corporelle, physique ou psychologique, s'adressant à des enfants blessés dans leur corps. Roxane Andres présentera ses prototypes en juin 2009. L'idée est de pouvoir transposer par la suite ces objets dans d'autres secteurs, comme en pédopsychiatrie.

Ses constructions textiles peuvent être utilisées par les enfants ou le personnel soignant. Le set permet à chacun de trouver l'objet qui lui correspond. Pour le moment deux prototypes ont pris forme : Une peluche qui parle de greffe ou prothèse. L'objectif est de donner la possibilité aux enfants de créer leur propre peluche pour raconter leur histoire. Le deuxième objet est intitulé « les bandes originales ». Ces bandages sont destinés plus particulièrement aux soignants. Ce sont en quelque sorte des histoires qui s'enroulent autour du membre blessé. Là encore c'est bien de reconstruction dont il est question.

Roxane Andres conçoit chaque objet en collaboration avec l'équipe du Pr Gautheron, chef du service de MPR, et les enfants. Elle cherche à répondre au besoin de chaque enfant tout en s'adaptant à son âge. C'est pourquoi le travail de conception est très long mais c'est également ce qui en fait sa richesse ! Un des prochains prototypes sera peut-être un objet lumière pour rassurer l'enfant la nuit à l'hôpital. Elle envisage également de créer des bandages thermo-chromes dont la couleur changerait en fonction de la température du corps. Les dernières technologies ne sont donc pas oubliées mais elle les utilise toujours de manière douce car tous ses objets sont emprunt de douceur au sens propre comme au sens figuré.

Roxane Andres a exposé lors de la Biennale internationale du design 2008. Elle a également été commissaire adjointe de l'exposition « Dedans, dehors, autour, états du corps ». La Cité du Design de Saint-Etienne a la particularité de s'intéresser au design médical.

Pour plus d'informations, contacter :
Isabelle Zedda
Responsable de la Communication
Direction générale - CHU Saint-Etienne
42055 Saint-Etienne Cedex 2
Tél : 04 77 12 70 13
Fax : 04 77 42 70 48
email :
direction.generale.ag@chu-st-etienne.fr

Source: http://web.reseau-chu.org/articleview.do?id=1940&mode=1
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5 mai 09, Journée mondiale de l'asthme : une exposition pour informer

Publié le 3 Mai 2009 par serge dans maladies mitochondriales

Comment bien équilibrer et contrôler son asthme par des moyens de surveillance simples ? 4 millions de français sont concernés mais beaucoup sous estiment la sévérité de cette maladie. La moitié des asthmatiques qui disent se sentir bien s'avèrent avoir un asthme mal équilibré, mal contrôlé. Cette erreur d'appréciation peut modifier l'évolution de la maladie.

Pourquoi contrôler son asthme ?
Un meilleur contrôle de l'asthme signifie : moins de poussées d'asthme, moins d'hospitalisations ou de passages aux urgences, moins de consommation de médicaments de secours, moins d'absentéisme au travail ou à l'école, moins de perte de la capacité respiratoire.

La journée du 5 mai
En écho à la mobilisation nationale, les professionnels de santé appartenant au réseau asthme 76 et au comité de lutte contre les maladies respiratoires, accueillent le public dans le hall de l'anneau central, Hôpital Charles-Nicolle de 10 h à 17 h. Au programme une exposition éducative sur l'asthme, ses causes, la façon de le diagnostiquer, les moyens de le traiter et de le contrôler efficacement, commentée par des médecins, infirmières et kinésithérapeutes.

Ils rappelleront l'intérêt de faire appel à l'école de l'asthme pour aider à mieux prendre en charge une maladie parfois difficile à comprendre et à soigner.






Pour plus d'informations, contacter :
Rémi Heym
Responsable de la Communication
CHU de Rouen - 1 rue de Germont
76031 Rouen Cedex
Tél : 02 32 88 85 20
Fax : 02 32 88 80 65
email :
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Les atouts du centre d'investigation clinique gastro-nutrition

Publié le 2 Mai 2009 par serge dans maladies mitochondriales

"A+" c'est la note attribuée, en 2008, au centre d'investigation clinique Plurithématique de Nantes, par ses tutelles, lors de son évaluation quadriennale. Forte de cette réussite, l'équipe Gastro-nutrition du CIC (CIC-GN) souhaite poursuivre ses investigations en privilégiant 5 axes prioritaires : les nouvelles technologies en endoscopie, les maladies inflammatoires digestives, le reflux gastro-oesophagien, les pathologies neurodégénératives digestives ainsi que les maladies du foie et plus particulièrement le carcinome hépato-cellulaire. Sa proximité avec les services de soin et les différentes unités de recherche de l'Institut des Maladies de l'Appareil Digestifs (Imad) sont un atout majeur pour le développement de projets de recherche translationnelle.

31 études de recherche clinique en gastro-nutrition sont actuellement menées au sein du CIC-GN. 25 études sont menées en hépato-gastroentérologie dont près de 2/3 sont issues d'un centre hospitalier, l'autre tiers provenant de l'industrie pharmaceutique.
Il s'agit principalement d'études de physiopathologie et de pharmacologie digestive portant sur les maladies inflammatoires chroniques intestinales, le reflux gastro-oesophagien et les maladies motrices oesophagiennes. Plusieurs études sur les techniques innovantes d'endoscopie digestive (vidéo-capsule, endomicroscopie, endocytoscopie…) sont également
en cours de développement.

Plateforme de “recherche appliquée à l'homme” de l'Imad, le centre d'investigation clinique gastro-nutrition (CIC-GN )occupe une surface de 274 m2, sur le site hôtel-Dieu du CHU de Nantes. Intégré au centre d'investigation clinique (CIC)de Nantes dont il est l'une des trois équipes fondatrices (en 2001), le CIC-GN a pour mission d'organiser et d'encadrer les protocoles de recherche proposés aux patients, en assurant des conditions de sécurité, de qualité et d'éthique optimales.

Entièrement dédié aux études dans le domaine de l'hépato-gastroentérologie et de la nutrition, le CIC-GN dispose, pour accueillir les patients volontaires, de trois chambres (dont une de thérapie génique), d'une salle d'examen, d'une salle de soin et d'une salle d'attente. Au sein du CIC-GN, trois personnes veillent au quotidien au bon déroulement des études.
Eliane Hivernaud, infirmière de recherche clinique, est responsable des prélèvements et du suivi des patients admis, Stéphanie Bardot, technicienne d'études cliniques, est garante du respect des bonnes pratiques cliniques lors du déroulement des études d'hépato-gastroentérologie. Enfin, Fabienne Vavasseur assure la coordination des différents intervenants, notamment, au cours des essais cliniques complexes faisant intervenir différents services de soins ou plateaux techniques.

Dirigé par le professeur Stanislas Bruley des Varannes, le CIC-GN est organisé en comité technique réunissant cliniciens, chercheurs, biologiste et pharmacien. Ce comité, qui se réunit tous les 3 mois, suit les projets en cours et évalue tout nouveau projet de recherche
clinique avant sa mise en oeuvre.


Pour plus d'informations, contacter :
Joël  Pujol
Directeur de la communication
CHU Nantes, allée de l'île Gloriette
44035 Nantes cedex 1
Tél : 02 40 08 71 80
Fax : 02 40 08 71 61
email :
service.communication@chu-nantes.fr

Source:http://web.reseau-chu.org/articleview.do?id=1924&mode=1
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