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Les maladies mitochondriales

Les maladies mitochondriales, maladies rares,maladies génétiques,

Fondation ARC pour la recherche sur le cancer

Publié le 31 Mai 2013 par serge in maladies mitochondriales

Actualités
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Cancer de l’œsophage : une tête-chercheuse fluorescente
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Une molécule fluorescente, capable de se fixer sur les seules cellules cancéreuses, permettrait d'améliorer la détection précoce des lésions de l’œsophage.

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Environ 4 300 cancers de l’œsophage ont été diagnostiqués en France en 2011, principalement chez les hommes (environ 75 % des cas). Ce cancer reste aujourd'hui l'un des plus agressifs, avec le taux de survie à cinq ans voisin de 12 %. Dans un rapport publié en février 2013, l'INCa et l'InVS précisaient que « le mauvais pronostic du cancer de l’œsophage reste très lié au caractère tardif de sa découverte ». Pour améliorer la détection des lésions cancéreuses, une équipe de l'université du Michigan (États-Unis) a mis au point une molécule fluorescente capable de reconnaître les cellules tumorales, ce qui permettrait de les repérer facilement par endoscopie.

L'innovation américaine porte sur la détection des adénocarcinomes de l’œsophage, qui représentent environ 20 % des cas de cancers touchant cette portion du tube digestif. La molécule fluorescente découverte par l'équipe du Dr Thomas Wang se fixe spécifiquement sur les cellules cancéreuses de l'adénocarcinome en évitant les cellules saines de l’œsophage ; elle est également capable de s'attacher aux lésions précancéreuses (les médecins parlent de dysplasies de haut grade). Ainsi, une fois la molécule répandue par un spray introduit dans le tube digestif, un examen par endoscopie permet de visualiser en fluorescence les zones cancéreuses. Testée chez 25 patients, cette nouvelle méthode a permis de retrouver dans plus de 90 % des cas le diagnostic posé à partir d'analyses histologiques de tissus prélevés par biopsie.

Cette première évaluation chez l'homme pourrait améliorer la détection de lésions cancéreuses, qui reste aujourd'hui difficile aux stades précoces et entraîne des retards de diagnostic, tout en évitant les biopsies. Enfin, selon les auteurs de l'étude, cette technique pourrait s'appliquer à « d'autres cancers d'origine épithéliale, comme les cancers de la vessie, du côlon, du poumon, du pancréas et de l'estomac ».

G. F.
Source : M.B. Sturm et al. Targeted imaging of esophageal neoplasia with a fluorescently labeled peptide : first-in-humans results. Science Translational Medicine. 2013 ;5(184) :184ra61.

Cancer de l’œsophage : une tête-chercheuse fluorescente

 

Une molécule fluorescente, capable de se fixer sur les seules cellules cancéreuses, permettrait d'améliorer la détection précoce des lésions de l’œsophage.

 

 

Environ 4 300 cancers de l’œsophage ont été diagnostiqués en France en 2011, principalement chez les hommes (environ 75 % des cas). Ce cancer reste aujourd'hui l'un des plus agressifs, avec le taux de survie à cinq ans voisin de 12 %. Dans un rapport publié en février 2013, l'INCa et l'InVS précisaient que « le mauvais pronostic du cancer de l’œsophage reste très lié au caractère tardif de sa découverte ». Pour améliorer la détection des lésions cancéreuses, une équipe de l'université du Michigan (États-Unis) a mis au point une molécule fluorescente capable de reconnaître les cellules tumorales, ce qui permettrait de les repérer facilement par endoscopie.

 

L'innovation américaine porte sur la détection des adénocarcinomes de l’œsophage, qui représentent environ 20 % des cas de cancers touchant cette portion du tube digestif. La molécule fluorescente découverte par l'équipe du Dr Thomas Wang se fixe spécifiquement sur les cellules cancéreuses de l'adénocarcinome en évitant les cellules saines de l’œsophage ; elle est également capable de s'attacher aux lésions précancéreuses (les médecins parlent de dysplasies de haut grade). Ainsi, une fois la molécule répandue par un spray introduit dans le tube digestif, un examen par endoscopie permet de visualiser en fluorescence les zones cancéreuses. Testée chez 25 patients, cette nouvelle méthode a permis de retrouver dans plus de 90 % des cas le diagnostic posé à partir d'analyses histologiques de tissus prélevés par biopsie.

 

Cette première évaluation chez l'homme pourrait améliorer la détection de lésions cancéreuses, qui reste aujourd'hui difficile aux stades précoces et entraîne des retards de diagnostic, tout en évitant les biopsies. Enfin, selon les auteurs de l'étude, cette technique pourrait s'appliquer à « d'autres cancers d'origine épithéliale, comme les cancers de la vessie, du côlon, du poumon, du pancréas et de l'estomac ».

 

 

Source : M.B. Sturm et al. Targeted imaging of esophageal neoplasia with a fluorescently labeled peptide : first-in-humans results. Science Translational Medicine. 2013 ;5(184) :184ra61.

Dernière mise à jour : 31-05-2013

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